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Vivre avec du diabète : pourquoi consulter un psychologue ou un psychothérapeute proche Paris République


Il n'est pas chose aisée de vivre avec une maladie chronique tel que le diabète.

La psychothérapie et la psychanalyse sont indiquées chez les patients qui ressentent un mal-être ou une souffrance liée à leur maladie.

Il est évident que chacun et chacune vivent différemment leur diabète. La psychothérapie et la psychanalyse prennent en compte la singularité de chaque patient et les accompagnent dans les difficultés et les symptômes qui sont les leurs.



Plusieurs types de diabète existent.

Le diabète 1, autrefois nommé diabète insulino-dépendant, se déclare souvent tôt chez l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte. Il s'agit d'une maladie dite auto-immune.

Le diabète 2, lui, se déclare généralement plus tard, à l'âge adulte. Il est souvent lié au surpoids voire à l'obésité. Mais ce n'est pas nécessairement le cas.

Il existe d'autres formes de diabète nettement plus rares.



L'annonce du diagnostic est un moment délicat. Les équipes médicales en charge du traitement conseillent fréquemment au patient de consulter un psychologue, un psychiatre ou un psychothérapeute pour mettre des mots sur ce que cette annonce provoque chez lui.

Le besoin de parler de la maladie peut aussi se faire ressentir quelques temps après, avec les difficultés que la maladie engendre : la rigueur que demande l'observance du traitement et du régime alimentaire, la colère que ressentent les patients, le regard que porte l'entourage sur la maladie, etc. Si une souffrance apparaît, c'est qu'il est alors temps de consulter un psychothérapeute.



Nous notons chez les patients diabétiques un apaisement au fur et à mesure des séances.

La psychothérapie, ou la psychanalyse, offre la possibilité au patient de parler notamment ses craintes et ses affects - angoisse, colère, tristesse, abattement, dépression - et de construire, au fil de sa parole, une voie qui lui permettra de vivre avec sa maladie plus sereinement.



Quelques mots des patients :

Jeanne vient depuis quelques semaines à ma consultation. Diagnostiquée depuis plusieurs années avec un diabète de type 1, elle connait bien la maladie et les conduites à observer pour "gérer" son diabète comme elle le dit.

Jeanne consulte car depuis quelques jours, elle voit bien que "quelque chose ne va pas". Elle ressent une grande angoisse et beaucoup de tristesse et, pour se réconforter en apparence, ingurgite de grandes quantités de nourritures grasses et sucrées, qu'elle reconnait comme "tout ce qu'il ne faut pas faire quand on a du diabète". Elle s'aperçoit que ce comportement, loin de l'apaiser, ne fait qu’accroître son mal-être. Elle pense aux conséquences de sa conduite sur son état de santé et de fait, culpabilise énormément.

Jeanne semble utiliser sa maladie pour se faire du mal à elle-même et nourrir ses auto-reproches. Elle décharge là une colère que, faute d'exprimer, elle retourne contre elle. Sa cure va lui permettre, entre autres, de formuler cette colère.



Plusieurs jeunes femmes et jeunes hommes, non diabétiques, ont exprimé dans leur psychothérapie le risque qu'ils avaient de déclencher du diabète. Le diabète de type 2 est lié à l'hérédité. Mais hérédité ne veut pas dire fatalité. Il n'est pas obligatoire pour quelqu'un dont un des parents est diabétique de déclencher du diabète.

Cependant, il est arrivé à plusieurs reprises que ces jeunes gens formulent le danger que représentent leurs conduites alimentaires, relevant de la boulimie et de l'hyperphagie, qu'ils reconnaissent comme véritables facteurs de risques pour le déclenchement de la maladie.

La cure vise alors à ce que l'être puisse, au travers de sa parole, découvrir ce que révèle cette mise en danger et qu'il articule une nouvelle voie pour lui : une voie tournée vers ce qui lui est bénéfique.



Nous remarquons donc que la maladie, ici le diabète mais nous avons pu l'observer avec d'autres atteintes organiques, peut être le moyen d'expression d'une colère et d'une culpabilité masquées. Elle peut se transformer en une voie royale pour l'auto-tourment, le sabotage, la dévalorisation et la mise en danger.

La rencontre avec un psychothérapeute et un psychanalyste peut modifier radicalement le positionnement de l'être et assouplir la relation qu'il a avec lui-même, avec son corps et avec sa maladie.

Aussi, nous nous tenons à la disposition des patients, et de leurs proches, pour toute demande de rendez-vous avec une psychothérapeute à Paris.



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