Texte rédigé pour le XXIVème colloque du RPH intitulé SEXUALITE MASCULINE ?
Hystérie masculine ?
Cette journée consacrée à la sexualité masculine a été l’occasion d’étudier un terrain peu exploré par la psychanalyse moderne : l’hystérie masculine.
La structure hystérique, en elle-même, peut s’être trouvée malmenée par les psychistes. Elle a disparu des classifications psychiatriques, sa vulgarisation la dessert souvent, en la caricaturant, et sa reconnaissance garde le stigmate d’une exclusivité féminine. Du féminin, il est bien question, mais pas tant sur le plan anatomique. Nous allons le voir, la structure hystérique n’est en rien réservée aux femmes.
Si l’on a en tête que la psychanalyse est née, entre autre, de la rencontre de Freud avec Charcot à Paris, et de l’étude de ce dernier sur l’hystérie, qui inspira à Freud ses recherches futures, il est plus facile d’ignorer que le professeur Charcot, cette année 1885 où Freud intègre la Salpetrière, travaillait sur l’hystérie…masculine.
Il rencontre et étudie des cas de névroses traumatiques, à la suite d’accident ou de choc, et ce, notamment, chez des hommes.
Comme Freud l’exprime trente ans plus tard dans son Autoprésentation, il retient notamment, de ce séjour et des investigations de Charcot, « la mise en évidence […] de la présence fréquente d’hystérie chez les hommes».[1]
Freud, à son retour à Vienne, expose les découvertes de Charcot à la Société des Médecins. Il insiste sur le mauvais accueil, voire le rejet, que réservent les membres de l’association aux deux exposés sur l’hystérie masculine qu’il présente en 1886. Freud consigne « Avec l’hystérie masculine et la production de paralysies hystériques par suggestion, je me trouvais repoussée dans l’opposition »[2]. Les opinions sur les raisons de ce rejet divergent : sont-elles de l’ordre d’une résistance des médecins, ou de la maladresse de Freud à ériger Charcot en découvreur d’une question déjà soulevée par le passé au sein de la Société des médecins de Vienne ?
Quoi qu’il en soit, nous sommes là au point de départ des recherches de Freud. Par les réticences qu’il rencontre, il se détourne des organisations médicales et universitaires et choisi de recevoir, à sa consultation, des patients malades des nerfs. Il tente alors, à la fois, de leur apporter un traitement, il sera hypnotique à l’époque, et par ce procédé, « de sonder le malade sur la genèse de son symptôme […] et de [satisfaire] aussi le désir de savoir du médecin »[3].
L’hystérie, ses symptômes, son étiologie et ses manifestations, on le sait, occuperont une grande place dans les premières années de recherche de Freud et dans l’instauration de la nouvelle thérapeutique qu’il propose, la psychanalyse.
C’est à la rencontre, quotidienne, des patients, et principalement des patientes, que Freud progresse dans l’analyse des symptômes hystériques et dans la découverte d’une étiologie sexuelle de ces symptômes.
Le texte Mes vues sur le rôle de la sexualité dans l’étiologie des névroses, que Freud rédige en 1906, est une présentation et un résumé des avancées qu’il a réalisé depuis 1885, date de son retour de la Salpetrière. Si Freud est convaincu que l’hystérie s’origine dans l’effet de traumatismes sur le psychisme, révolution déjà en soi pour l’époque, il découvre, au fil de sa pratique, que ces traumatismes sont d’ordre sexuel.
Au départ, dans la conception de Freud, ces dits traumatismes correspondent à des expériences réellement vécues par les malades, très souvent dans leur enfance. Rapidement, il reconnait que les symptômes actuels que présentent ces patients sont davantage liés aux fantaisies, de contenu sexuel, que ceux-ci ont pu développer depuis leur plus jeune âge, qu’à des attentats effectifs. A partir de là, libido et pulsions commencent à prendre leur place dans la conceptualisation freudienne.
Il articule alors cette thèse à celle du refoulement : le clivage psychique de l’hystérique est une défense contre des éléments libidinaux et pulsionnels insupportables à la conscience et donc, relégués à l’inconscient. Les symptômes sont l’expression de l’échec de cette défense. La pulsion sexuelle cherche à se satisfaire et y parvient par la voie symptomatique.
Nous soulignerons une hypothèse que Freud a formulée dans les premières années de ces recherches, hypothèse qui n’est pas à négliger dans le chemin que nous parcourons ici d’une meilleure appréhension de l’hystérie telle qu’elle se structure chez les hommes. Citons Freud, qui revient sur cette hypothèse « J’avais alors estimé qu’un comportement passif dans ces scènes [sexuelles de l’enfance] donnait la disposition spécifique à l’hystérie, qu’un comportement actif en revanche donnait la disposition à la névrose de contrainte. Je dus plus tard renoncer complétement à cette conception, même si bien des éléments factuels commandent de maintenir d’une façon ou d’une autre la corrélation pressentie entre passivité et hystérie, activité et névroses de contrainte »[4].
Il semble que se dessine là une composante essentielle de la lecture que nous faisons, dans le champ de la psychanalyse, de la sexualité.
Passivité et activité ? Qu’entend Freud par-là ? Il en dit quelque chose dans son troisième essai sur la théorie sexuelle, qui a trait aux reconfigurations de la puberté. Il touche un mot de la bisexualité psychique comme composante déterminante de la sexualité humaine et dont on ne peut faire l’économie quand on cherche à comprendre les manifestations sexuelles de l’homme et de la femme.
Dans une note qu’il rédige en 1915, dix ans après la première publication des trois essais, Freud souligne la difficulté à laquelle on se confronte lorsque la définition de masculin et de féminin cherche à être établie.
Il précise « les concepts de ‘’masculin’’ et de ‘’féminin’’ […] sont pour la science parmi les plus confus et doivent être décomposés selon au moins trois directions. On emploie masculin et féminin tantôt au sens d’activité et de passivité, tantôt au sens biologique et enfin aussi au sens sociologique »[5]. Voilà qui permet de lire autrement les manifestations symptomatiques et psychiques des patients : activité et masculin iraient de pair, passivité et féminin également, mais non dans une répartition anatomique.
En nous approchant de nouveau des recherches de Freud sur l’hystérie, on se rend compte que les symptômes sont de moins en moins au centre de l’intérêt des psychanalystes, les fantaisies inconscientes qui en sont à l’origine occupent dorénavant le devant de la scène.
Les symptômes hystériques sont tout bonnement une forme d’expression des fantaisies inconscientes. En 1908, Freud fait un pas de plus, et relate, dans Les fantaisies hystériques et leur relation à la bisexualité : « Un symptôme hystérique est l’expression, d’une part, d’une fantaisie sexuelle inconsciente masculine, d’autre part, d’une fantaisie sexuelle inconsciente féminine »[6].
C’est entre ces deux fantaisies, entre ces deux motions pulsionnelles qu’il y a conflit. Elles ne sont pas conciliables.
Ce conflit participe à la fois à la naissance du refoulement et à la poussée du refoulé, donc à la formation symptomatique.
Dans les Trois essais sur la théorie sexuelle, la libido, l’énergie pulsionnelle est clairement considérée comme masculine, masculine dans le sens d’active. Chez la petite fille, l’activité sexuelle est masculine. Chez celles qui se structurent de façon hystérique, c’est ce caractère masculin de la pulsion qui est fortement refoulé et qui fait retour par le symptôme, souvent corporel. Freud l’élabore ainsi : « L’accès hystérique et l’hystérie en général réinstallent chez la femme un fragment d’activité sexuelle qui avait existait dans les années d’enfance et révélait alors un caractère masculin par excellence »[7].
Et chez l’homme ? Comment se structure l’hystérie ? Quelles motions se trouvent refoulées ?
La notion de bisexualité psychique va nous permettre d’appréhender ce qui se passe chez le jeune garçon confronté au complexe d’Œdipe et comment une des issues possibles à ce conflit peut le conduire vers le choix de la névrose hystérique.
Intéressons-nous là aux cas d’hystéries masculines sur lesquels Freud s’est penché. Il nous lègue entre autres, deux écrits, l’un portant sur l’auteur Dostoïevski, l’autre sur un peintre du XVIIème siècle, Christoph Haitzmann.
En 1928, Freud publie Dostoïevski et le parricide, texte qu’il établit à la demande des éditeurs des Œuvres complètes de l’auteur. Freud s’efforce de présenter la lecture psychanalytique qu’il peut émettre de la personnalité et de l’histoire de vie de Dostoïevski. Bien sûr, ce type d’analyse, portant sur les œuvres et biographies, et non sur la cure du patient et sa parole, ont leurs limites. Celle-ci nous permet cependant de saisir comment Freud envisage l’hystérie chez l’homme, notamment dans son rapport à l’Œdipe.
Freud retranscrit, à partir des éléments biographiques de Fiodor, puisque tel est le prénom de Dostoïevski, des angoisses de mort massives et de la mélancolie dans l’enfance de l’écrivain puis l’apparition, à la fin de la puberté, de symptômes que Freud détermine comme hystéroépileptiques.
Il interprète l’angoisse de mort du jeune garçon comme un retour, une autopunition pour le souhait de mort d’un autre auquel il s’identifie, et pas de n’importe quel autre, du père. Tout enfant cherche à être aimé de la mère. Pour tout enfant, le père est un concurrent. Chez le garçon, le complexe d’Œdipe est une période marquée d’ambivalence. Freud l’énonce ainsi « A côté de la haine qui pousse à éliminer le père, en tant que rival, un certain degré de tendresse envers lui est, en règle générale, présent. Les deux attitudes conduisent conjointement à l’identification au père ; on voudrait être à la place du père parce qu’on l’admire et que l’on souhaiterait être comme lui et aussi parce qu’on veut l’éloigner »[8].
C’est dans ce contexte identificatoire et pulsionnel qu’émerge l’angoisse de castration chez le garçon : « dans l’intérêt de préserver sa masculinité, il va renoncer au désir de posséder la mère et d’éliminer le père »[9]. Face à ce père, éminemment plus puissant, le garçon « ne fait pas le poids ». Et s’il se détourne de la mère, c’est parfois, comme c’est le cas ici, pour préférer une position similaire à la sienne : celle de l’objet d’amour du père, optant alors pour une position féminine. Mais cette solution ne protège pas plus de la castration, au contraire : pour réaliser pleinement cette inclination, la castration devrait être assumée. Les deux courants sont aussi inopérants l’un que l’autre : amour et haine pour le père sont insupportables car synonymes de castration : les deux motions tombent alors sous le coup du refoulement.
Pourtant, cette identification au père transparait, à la fois dans la construction du moi et dans celle du surmoi : le renforcement d’un moi viril et les intentions autopunitives viennent témoigner des vestiges de l’ambivalence œdipienne.
Aussi, quand le père de Fiodor Dostoïevski décède lorsque ce dernier a 18 ans, des symptômes épileptiques se mettent en place, symptômes trahissant le retour du refoulement.
Un texte écrit quelques années avant celui portant sur Dostoïevski éclaire cette question de la structuration hystérique chez l’homme. En 1922, Freud rédige Une névrose diabolique au XVIIème siècle. Cet écrit est un peu incommode car nous avons là l’analyse d’un récit d’un peintre qui aurait pactisé avec le diable. Comment ne pas rapidement se questionner sur l’aspect délirant d’un tel récit ? Peut-être en gardant en tête que Christoph Haitzmann, le peintre, a vécu au XVIIème siècle. Superstition, possession et démonisme y étaient choses courantes, alimentant croyances divines et mythologie médiévale.
Là non plus, il ne s’agit pas d’une vignette clinique, c’est aussi en cela que ce texte est quelque peu incommode. Mais suivons tout de même la pensée de Freud.
En 1677, Christoph Haitzmann est pris de convulsions dans une église. A la suite de cette crise, il avoue avoir conclu, neuf ans auparavant, au moment du décès de son père et de l’apparition de sa mélancolie, un pacte qui l’assujettit à être le fils du Diable.
De cette histoire de malade et de cette substitution du père par le diable, Freud dégage cette ambivalence à l’égard du père qui connote le conflit œdipien : haine et amour participent de la position d’Haitzmann à l’égard de son père, sa mélancolie vient en témoigner.
Mais ce que Freud choisi aussi de souligner, c’est la dimension sexuelle que revêt le symptôme du peintre et que Freud remarque dans deux éléments de la fantaisie qui fait intervenir le diable : le nombre neuf qui occupe une place prépondérante dans le récit, et la féminisation du corps du diable telle qu’elle apparait dans les – neuf – peintures à travers lesquelles Haitzmann illustre son journal.
Freud analyse alors : « Ce contre quoi il se rebelle, c’est la position féminine envers le père, qui culmine dans la fantaisie de lui mettre au monde un enfant »[10]. C’est donc là un fantasme de grossesse que l’on peut repérer, fantasme dont l’homme se défend à travers sa névrose et ses symptômes.
Ce fantasme implique pour l’être une position féminine et a donc pour condition la castration, l’abandon de l’organe sexuel masculin.
Mais voilà ce qui caractérise la névrose : le refus de la castration. Dans l’hystérie masculine, ce refus s’exprime par le refus de la position féminine. Freud explique « la récusation de la position féminine est donc la conséquence de la rébellion contre la castration, elle trouve régulièrement son expression la plus forte dans la fantaisie opposée de castrer le père lui-même, de faire de lui une femme »[11] .
Nous retrouvons donc là deux fantasmes inconscients : l’un, masculin, actif, visant à dépasser le père, le castrer, et l’autre, passif, féminin, possibilisant l’amour du père.
Chez l’homme hystérique, il va s’agir de faire l’homme, le viril, de refuser ou plutôt de refouler la position féminine, la bisexualité psychique, la castration symbolique.
En 1984, Charles Melman assure un séminaire sur l’hystérie et consacre trois séances à sa forme masculine. Lors d’une conférence qu’il donne en 1987, il résume ses propos.
Dans sa clinique, l’homme hystérique se présente comme virile, extrêmement.
Mais cette virilité est inquiète, jamais garantie, cherchant constamment à être rassurée. C’est une virilité dépendante du regard de l’autre car, nous dit-il, elle n’est pas assise symboliquement. Si le regard rassurant fait défaut, c’est l’effondrement psychique, la dépression. Cette virilité est donc virilité de représentation. Et, pour finir, cette virilité se veut totale, elle n’est pas défaillante, elle n’est pas manquante.
Voilà, « la vocation de l’hystérique masculin c’est de pouvoir offrir à une femme le vrai homme »[12].
Le vrai homme, celui qui dépasse le père. De la position ambivalente œdipienne, il ne reste que des voies conflictuelles : la compétition avec le père ou l’éviction de ce dernier. Dans les deux cas, c’est occuper la position de l’idéal viril, pour la femme, mais aussi, certainement, pour la mère.
Offrir le vrai homme ? C’est à n’en pas douter offrir le phallus. C’est donc bien l’être, ce phallus. Il s’agit donc pour l’homme de l’être, tout en l’ayant…
Quelques trente ans avant Charles Melman, en 1956, Jacques Lacan proposait, au cours de son séminaire, d’employer deux séances à tracer les contours de l’hystérie masculine. Au cours de cette année consacrée aux psychoses, Lacan cherche à souligner la distinction qu’il peut y avoir entre fantasme de grossesse chez l’homme hystérique, et délire de grossesse, tel qu’il peut apparaitre dans la psychose, chez le président Schreiber particulièrement.
La lecture de Lacan vient éclairer la conception freudienne que nous avons pu présenter ici.
Il se saisit d’une analyse de cas, celle que le psychanalyste hongrois Michael Joseph Eisler relate au sujet d’un conducteur de tramway qui est devenu son patient en 1921.
Lacan relit ce cas et voit, dans l’accident de tramway du patient, source de l’hystérie traumatique diagnostiquée par Eisler, ou plus précisément dans les radiographies qui ont suivi l’accident, le déclenchement des manifestations hystériques : des douleurs à la première côte, qui le poussent à s’allonger et l’amènent parfois jusqu’au malaise. Le fantasme de grossesse est mis en scène.
Ce patient présente aussi un grand intérêt pour la germination, intérêt qui transparait tant dans l’effort qu’il fait à réussir dans le commerce des œufs que dans son hobby pour la botanique.
Lacan fait émerger, à partir des intérêts et des symptômes du patient, la question que pose l’hystérique « Suis-je ou non quelqu’un capable de procréer ? […] Suis-je un homme, ou suis-je une femme ? » et finalement « Qu’est-ce qu’une femme ? »[13].
Un détour par le cas Dora encourage Lacan à rappeler que c’est autour de l’identification au père que l’enfant va construire son Œdipe. L’enfant, garçon ou fille, en passe par là. Pour les deux, «l’identification imaginaire se fait en passant par le père, en raison de la prévalence de la forme imaginaire du phallus, mais en tant que celle-ci est elle-même prise comme l’élément symbolique central de l’Œdipe »[14] . Pour les deux, la référence est le phallus, et pour les deux, le complexe de castration surgit. Sa traversée est nécessaire à la réalisation génitale, à l’accession à la fonction de femme ou d’homme.
Sur le chemin, il est possible qu’un accident vienne empêcher l’accès au symbolique.
Pour l’homme hystérique, Lacan nous dit que le point où cela se biaise est « la question de la procréation » : « qu’un être naisse d’un autre […] échappe à la trame symbolique »[15].
La procréation… Voilà une – sacrée – problématique, qui empêcherai l’être d’accéder à une virilité « tranquille », qui le pousserai à poser, incessamment, sa question, semblable à celle de la femme hystérique : qu’est-ce qu’être une femme ?
[1] Freud, S. (1925), « Autoprésentation », in Œuvres complètes Tome XVII, PUF, Paris, 2006, p.61.
[2] Ibid, p.63.
[3] Ibid, p.66.
[4] Freud, S. (1906), Mes vues sur le rôle de la sexualité dans l’étiologie des névroses, in Œuvres complètes Tome VI, PUF, Paris, 2006, p.313.
[5] Freud, S. (1915), Trois essais sur la théorie sexuelle, in Œuvres complètes Tome VI, PUF, Paris, 2006, p.158
[6] Freud, S. (1908), Les fantaisies hystériques et leur relation à la bisexualité, in Œuvres complètes Tome VIII, PUF, Paris, 2007, p.184
[7] Freud, S. (1908), Conditions générales sur l’accès hystérique, in Œuvres complètes Tome VIII, PUF, Paris, 2007, p.249
[8] Freud, S. (1928), Dostoïevski et le parricide, in Résultats, idées, problèmes, II 1921-1938, PUF, Paris, 1998, p.168
[9] Idem.
[10] Freud, S. (1908), Une névrose diabolique au XVIIème siècle, in Œuvres complètes Tome XVI, PUF, Paris, 1991, p.235
[11] Ibid.
[12] Melman, C. (1988), « La clinique de l’hystérie masculine ». In Le Bulletin freudien, 1988/6, n°10, p5-24
[13] Lacan, J. (1956), Le séminaire – Livre III – Les psychoses, Seuil, Paris (1981), p.191-193
[14] Ibid, p.198
[15] Ibid, p.202
Pour aller plus loin :
- La Revue de Psychanalyse et Clinique Médicale n°32 : Sexualité masculine ?
- Les extraits vidéos du colloque correspondant